Song Kosal
est née à Battambang au Cambodge.
A l'age de
4 ans alors qu'elle travaille avec sa mère dans une rizière,
elle marche sur une mine antipersonnel. Elle survie à
l'explosion, mais grièvement blessée, on doit l'amputer
d'une jambe.
Quelques années
plus tard, Song Kosal prend une part active dans la campagne
pour l'interdiction des mines terrestres.
En 1995, à
12 ans, elle participe à la Convention sur les Armes conventionnelles
en Autriche et elle fonde peu après "Kids Against War"
qui réunit des jeunes du monde entier.
Ce mouvement est également à l'origine du Traité des
Jeunes contre la Guerre, traité international signé
par les jeunes pour manifester leur soutien à un monde
sans mines et aux victimes des mines.
Les enfants
sont particulièrement exposés en raison de leur curiosité
naturelle (il arrive qu'ils ramassent une mine en pensant
qu'il s'agit d'un jouet) et de leur petite taille : leurs
blessures s'avèrent souvent mortelles.
En 1997, elle
a assisté à la signature du Traité d'interdiction des
mines à Ottawa.
Song Kosal
est devenue une militante active du mouvement mondial
pour interdire l'emploi, la production, le stockage et
le transfert des mines antipersonnel.
Elle a été
nommée en 2001 jeune ambassadrice de l'ICBL (International
Campaign to Ban Landmines) Prix Nobel de la Paix en 1997.
En mars 2001, elle a remis plus de 263 000 signatures
à l'administration Bush lors d'un rassemblement public
à Washington D.C.
Elle continue
à susciter la prise de conscience partout dans le monde
tout en poursuivant des études supérieures à Phnom Penh,
au Cambodge.
Selon Handicap
International, aujourd'hui encore, chaque année, les mines
font entre 15 000 et 20 000 nouvelles victimes.