A la fin du XIXe
siècle les européens ont déjà
exploré la majeure partie de l'Afrique. Ils ont dressé
les cartes des fleuves, des lacs, des montagnes et ont multiplié
les contacts avec les populations locale.
De retour dans leurs pays, les explorateurs ont décrit
les abondantes richesses naturelles du continent.
Très vite, exploration et commerce ne suffisent plus
aux européens. Ils veulent prendre le contrôle
des territoires et des lucratifs marchés africains.
Entre novembre
1884 et février 1885, un congrès international
a lieu en Allemagne : la Conférence de Berlin. Durant
cette réunion, les grandes puissances européennes
se répartissent les territoires africains. Trente ans
plus tard, l'Afrique est presque entièrement colonisée.
Parallèlement
au commerce et à la politique, la religion joue à
cette époque un rôle important dans le développement
de l'Afrique. Les missionnaires remontent les fleuves du continent
et pénètrent toujours plus loin vers l'intérieur.
Ils apportent avec eux la quinine, un médicament capable
de combattre la malaria, une maladie mortelle transmise par
les piqûres de moustiques.
Les mouvements
de résistance à la colonisation se développent
dans toute l'Afrique. Pour coloniser les territoires, les
européens livrent des batailles aux armées des
royaumes locaux. Mais la plupart du temps, ces combats sont
inégaux car les armes modernes des colons leur donnent
un net avantage.
Pourtant
certains royaumes remportent des victoires spectacuaires :
en 1879, des Zoulous, faiblement armés, profitent de
l'effet de surprise et de leur supériorité numérique
pour anéantir un régiment britannique en Afrique
du Sud.
Lorsque la guerre
commença en Europe en 1914, les gouvernements coloniaux
recrutèrent plus d'un million d'africains comme soldats.
La Première Guerre mondiale causa quantité de
souffrances aux populations africaines, car beaucoup d'entre
elles furent engagées dans le conflit, de façon
directe ou indirecte.
A la fin de la guerre, un nouveau partage de l'Afrique dépouilla
l'Allemagne de ses colonies.
La période
coloniale est alors à son apogée. Les puissances
coloniales affermirent leur autorité et développèrent
une économie où la production de matières
brutes s'adaptait aux demande de l'Europe plutôt qu'aux
besoins de l'Afrique.
Cette autorité étrangère aliéna
les populations locales, détruisit leur genre de vie
traditionnel et implata une culture, une économie et
des conceptions religieuses et politiques étrangères.
Mais les idées de nationalisme, éveillées
souvent par une éducation de type occidental, se développèrent
jusqu'à aboutir à l'indépendance des
pays africains après la Deuxième Guerre mondiale.
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