François
Ier ayant échoué à se faire élire
empereur du Saint-Empire germanique pour succéder
à Maximilien Ier décédé
en 1519 sans héritier, ne tarde pas à entrer
en conflit avec le nouvel empereur Charles Quint
déjà roi d'Espagne.
Charles Quint s'allie avec le Pape Léon
X et le roi d'Angleterre Henri VIII contre la
France. Dès 1521, les Français doivent évacuer
Milan, puis toute la Lombardie face aux armées espagnoles
et papales.
En 1524, François Ier décide de passer
à nouveau à l'offensive en Italie et franchit
les Alpes à la tête de son armée. En
octobre, il entre dans Milan sans résitance et poursuit
sa marche pour assiéger Pavie où se sont retranchées
les troupes impériales. Mais en janvier 1525, celles-ci
reçoivent des renforts qui leur permettent de reprendre
l'initiative. Le 24 février 1525, ils lancent une
attaque contre les Français qui durant la bataille
qui s'en suit, subissent d'énormes pertes.
La cavalerie, encerclée, est mise en pièces et François
Ier, lui-même, est fait prisonnier. Lorsqu'il
annonce sa défaite à sa mère, Louise
de Savoie, le roi termine sa lettre par ces mots : "Tout
est perdu, fors (sauf) l'honneur."
Durant un an, il restera captif en Espagne et ne sera libéré
qu'en échange de la signature du traité de
Madrid, très dur pour la France et de la remise en
otages de ses deux fils : François, le Dauphin,
et Henri, le futur roi Henri II.
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