Mopti est située au confluent du fleuve Niger et du Bani.
Elle est surnommée " La Venise du Mali ".

Fondée par les Bozos (un peuple de pêcheurs), Mopti est devenue une ville commerçante, d'échange où se rencontrent le piroguier venu du Sud et le chamelier venu du Nord.
Elle compte environ 115 000 habitants, de différentes ethnies : Bozos, Peuls, Songhaïs, Bambaras, Dogons, Marakas, Touaregs.

Mopti est un port important sur le fleuve Niger, où transitent hommes et marchandises. Un grand chantier naval y construit des pirogues effilées et colorées faites à partir du bois de caïlcédrat.

Sur les nombreux marchés de Mopti, tout s'achète et tout se vend.
Au marché de Komouguel, on trouve toutes sortes de condiments et une halle aux poissons fraîchement pêchés. Les épices sont concentrées au marché de Sougouni, le marché des femmes. Au marché de l'artisanat, sont étalés bijoux, tissus, boubou, couvertures Dogon à damier, fer forgé, poterie.
Les artisans de Mopti perpétuent dans leurs ateliers de Komouguel une tradition de sérieux, tout comme les maçons immigrés de Djenné, qui ont fait de leur nouvelle ville un véritable musée d'architecture.
La mosquée, célèbre par ses travées et ses pyramides, domine Komouguel. A l'image de celle de Djenné, elle est entourée de proéminences faisant saillie hors des murs. Elle est bâtie en briques et recouverte de banco.

 

Mopti, au loin la grande mosquée

 

 

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