Encouragés
par les idées des humanistes certains tentent de
réformer l'Eglise pacifiquement. D'autres, plus radicaux,
prennent le relais.
A la fin du XVe siècle, l'Eglise catholique est en
crise. Elle est très riche et les papes s'occupent
davantage de politique et d'œuvres d'art que de religion.
La Réforme commence avec l'action de Martin Luther,
un moine allemand qui, en 1517, dénonce les abus
de l'Eglise et de ses représentants. Il affirme aussi
que chacun est seul face à Dieu, sans autre intermédiaire
que la Bible, ce qui rend inutile l'existence des prêtres
et du pape.
Luther est excommunié en 1521, mais beaucoup de princes
allemands le soutiennent.
La Réforme se poursuit avec le Français Jean
Calvin qui cherche à organiser et à structurer théologiquement
la nouvelle Eglise. Les réformés sont aussi
appelés protestants.
En Angleterre, le roi Henri VIII se sépare
de Rome et crée ainsi l'Eglise anglicane dont il
devient le chef.
Certains souverains, comme le roi de France, refusent que
leurs sujets pratiquent une autre religion que la leur.
Au milieu du XVIe siècle, commence une terrible période
d'intolérance religieuse et de guerres au nom de
la religion.
Dans les années
1540, la papauté entreprend de réformer l'Eglise
et de lutter contre les progrès du protestantisme.
Cette contre-Réforme, débute avec la réunion
du concile de Trente convoqué par le pape Paul
III en 1545. Les idées de Luther et de
Calvin y sont fermement condamnées.
L'idéal
optimiste d'une Europe humaniste et pacifique disparaît.
La Renaissance s'achève dans l'intolérance
religieuse la plus totale.
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